Imaginez la scène : vous êtes avachi sur votre canapé, pop-corn en main, quand soudain le héros se retrouve suspendu dans le vide… et paf, écran noir. Générique. Frustration maximale. Qui n’a jamais insulté (amoureusement) un scénariste pour avoir osé ce coup de maître ?
Bienvenue dans l’antichambre de la torture narrative : le cliffhanger. Ce procédé narratif a le chic pour transformer une soirée tranquille en marathon d’angoisse douce, façon série à suspense ou roman feuilleton. Alors, prêt à plonger dans la définition précise du cliffhanger en français ? Accrochez-vous, ça va secouer.
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ToggleDéfinition du cliffhanger : quand le suspense devient une arme narrative

Le cliffhanger, ce n’est pas juste une fantaisie de showrunner sadique. En français, ce terme désigne une technique scénaristique redoutable : conclure un récit ou un épisode sur une situation critique, non résolue, qui laisse le public dans l’expectative la plus insupportable.
En d’autres termes, c’est la fin ouverte, mais version montagnes russes émotionnelles. Juste quand le suspense atteint son paroxysme… rideau ! Le spectateur ou lecteur reste suspendu à la suite, rongé par la frustration et l’envie irrépressible d’en savoir plus.
Ce procédé narratif se résume donc à suspendre le public dans le vide, à jouer avec ses nerfs, et à garantir que personne ne ratera la suite – quitte à provoquer quelques crises existentielles sur les réseaux sociaux. Le cliffhanger, c’est l’art de la frustration constructive.
Origine et étymologie du terme cliffhanger : le suspense made in falaise

Mais d’où sort ce mot aussi tranchant qu’un rebondissement final ? L’étymologie du terme est limpide : ‘cliff’ pour falaise, ‘hanger’ pour accroché. Littéralement : « suspendu à une falaise ». On visualise tout de suite le protagoniste (et notre patience) pendu au bord du précipice, à deux doigts de lâcher prise… ou d’attendre la prochaine explosion narrative.
Le cliffhanger plonge ses racines dans les romans-feuilletons anglais du XIXe siècle. À l’époque, les auteurs rivalisaient d’ingéniosité pour finir chaque épisode sur une tension extrême, histoire de vendre la suite (et accessoirement des journaux). Le suspense était déjà roi avant que Netflix n’invente le binge-watching.
La naissance du cliffhanger dans la littérature
C’est dans ces fameux feuilletons victoriens que le procédé narratif s’est imposé : des héros littéralement suspendus à leur destin, entre deux parutions. Les lecteurs en redemandaient, preuve que ce petit jeu sadique fonctionne depuis la nuit des temps… ou presque.
La définition du cliffhanger s’enracine donc dans cette tradition du suspense haletant, mélange d’impatience et d’addiction narrative. Rien n’a vraiment changé : on aime toujours être mené en bateau par une bonne histoire bien ficelée.
L’évolution du cliffhanger au cinéma et à la télévision
Forcément, le cinéma et la télévision ont vite flairé la bonne affaire. Séries à suspense, blockbusters à suites, feuilletons télévisés : tous adoptent la technique de la fin ouverte pour tenir le public en haleine. À la télévision, c’est même devenu un passage obligé : chaque saison se termine sur un twist ou une révélation explosive. Côté bande dessinée, même combat : impossible de refermer un album sans grincer des dents en attendant le tome suivant.
Dans tous ces médias, le cliffhanger s’impose comme une mécanique bien huilée, aussi efficace que cruelle pour nos soirées tranquilles. Le suspense n’a jamais été aussi addictif. Si vous souhaitez suivre l’actualité et les débats autour de ces ressorts scénaristiques ainsi que d’autres thèmes liés au monde du divertissement, explorer une plateforme dédiée à l’univers cinématographique peut offrir une perspective enrichissante.
Exemples de cliffhangers célèbres : chope tes pop-corn
Impossible de parler de cliffhanger sans citer quelques exemples cultes. Certains sont devenus des légendes urbaines, d’autres continuent de hanter nos discussions interminables autour d’une série ou d’un film.
- Dans les séries télévisées : le sort d’un personnage laissé en suspens à la fin d’une saison (coucou les nuits blanches).
- Côté super-héros : planète en péril, révélation fracassante… générique !
- Dans la littérature : roman policier ou saga jeunesse qui referme son dernier chapitre sur un mystère non élucidé.
- Au cinéma : blockbusters qui coupent net avant la résolution, laissant fans et critiques en ébullition.
- En bande dessinée : dernière case muette ou arrêtée en plein élan, histoire de frustrer tout le monde jusqu’au prochain volume.
Petit tableau des médias où le cliffhanger règne en maître :
| 🎥 Médium | 💥 Exemples de cliffhanger |
|---|---|
| Séries télévisées | Finale de saison avec le destin d’un personnage emblématique incertain |
| Littérature | Chapitre ou tome s’achevant par une révélation non résolue |
| Cinéma | Film coupé sur un affrontement ou une décision vitale suspendue |
| Bande dessinée | Tome stoppé avant le grand rebondissement |
Terme français équivalent : existe-t-il vraiment une version made in France ?
Spoiler alert : le mot “cliffhanger” n’a pas d’équivalent parfait en français. On croise parfois “fin ouverte”, “suspense final”, ou même “suspension dramatique”, mais aucune expression n’égale la puissance visuelle et sonore de l’original. Dans tous les milieux artistiques hexagonaux, on préfère garder ce petit accent british qui claque.
En résumé, que ce soit en littérature, bande dessinée, cinéma ou télévision, le “cliffhanger” reste indétrônable. Même les puristes francophones capitulent devant son efficacité. Comme quoi, parfois, la langue de Shakespeare sait nous tenir en haleine mieux que personne.
Le cliffhanger dans tous ses états : mode d’emploi narratif et effets secondaires garantis
À quoi sert un cliffhanger dans une œuvre ?
Sa fonction principale ? Piéger le spectateur ou le lecteur dans une boucle infernale d’attente et de passion. Le procédé narratif du cliffhanger relance l’intérêt, prépare le terrain pour la suite, intensifie l’émotion et, accessoirement, provoque des débats endiablés sur internet.
Attention cependant : mal utilisé, il peut vite lasser ou agacer. Mais bien dosé, c’est une arme fatale pour marquer les esprits, fidéliser le public et garantir des records d’audience ou de ventes.
Où rencontre-t-on le cliffhanger aujourd’hui ?

Difficile d’y échapper : séries binge-watchables, romans-feuilletons, blockbusters, comics ou BD à suivre… Le cliffhanger s’invite partout où il y a une histoire à découper et un public à captiver. Avec la multiplication des plateformes de diffusion, cette vieille ficelle narrative connaît un nouvel âge d’or.
Il y a quelque chose d’universellement jouissif (et frustrant) à finir une saga sur un point d’interrogation. Avouez-le : vous aussi, vous aimez détester les cliffhangers autant que vous les attendez fébrilement.
Questions fréquentes sur le cliffhanger et son usage
Quelle est la définition précise du cliffhanger en français ?
- ⚡ Suspense intense
- ⌛ Situation périlleuse ou dramatique
- 🔄 Fin ouverte qui invite immédiatement à découvrir la suite
D’où vient le terme cliffhanger et existe-t-il un équivalent français officiel ?
| 🗣️ Terme | 🇫🇷 Traduction française partielle |
|---|---|
| Cliffhanger | Fin ouverte / Suspension dramatique / Suspense final |
Dans quels médias utilise-t-on fréquemment ce procédé narratif ?
- 📺 Séries télévisées
- 📖 Romans et nouvelles à épisodes
- 🎬 Films divisés en plusieurs volets
- 🖋️ Bandes dessinées sérielles
Quels sont les effets recherchés lorsqu’un auteur utilise un cliffhanger ?
- 🤩 Fidélisation du public
- 🧠 Stimulation de la curiosité
- 🔥 Intensification du suspense
Au fond, le cliffhanger, c’est ce petit plaisir coupable qui nous rend accros à la fiction. On peste, on râle, mais on revient toujours pour la suite. Et si, finalement, le vrai héros de nos soirées binge-watching, c’était lui ?
À méditer… ou à débattre jusqu’au prochain rebondissement.
