Les critiques de How to Get Away with Murder


Imaginez un monde où chaque décision peut vous mener à la prison ou à la liberté, où le droit et la moralité s’entrelacent dans une danse macabre. C’est exactement ce que nous offre « How to Get Away with Murder », une série qui a su captiver les téléspectateurs avec son mélange savoureux de drame, de suspense et de rebondissements inattendus.

Diffusée pour la première fois en 2014, cette série créée par Peter Nowalk et produite par la géniale Shonda Rhimes, nous plonge dans l’univers tumultueux d’Annabelle Keating, une avocate brillante et manipulatrice, interprétée par l’incroyable Viola Davis.

Dès le premier épisode, on est happé par une narration non linéaire qui nous fait naviguer entre le présent et le passé, comme un bon vieux film de Christopher Nolan, mais avec une touche de soap opera. La série ne se contente pas de nous divertir ; elle nous pousse à réfléchir sur la nature de la justice et les limites de l’éthique. Chaque épisode est un puzzle complexe, où les pièces s’assemblent lentement pour révéler un tableau sombre et fascinant.

En nous immergeant dans les méandres du droit pénal américain, « How to Get Away with Murder » ne se contente pas d’être un simple thriller judiciaire ; elle devient un miroir déformant de notre société, où les vérités sont souvent plus tordues que les mensonges. Alors, attachez vos ceintures, car nous allons plonger dans cet univers où le crime ne paie pas… ou peut-être qu’il le fait.

Résumé

  • « How to Get Away with Murder » est une série captivante mêlant suspense et drame juridique.
  • Les performances des acteurs, notamment Viola Davis, sont saluées pour leur intensité et authenticité.
  • L’intrigue complexe et les nombreux retournements de situation maintiennent un suspense constant.
  • La série se distingue par une représentation diversifiée et inclusive des personnages.
  • Les thèmes abordés, tels que la justice, la morale et les relations humaines, sont traités avec profondeur.

Les performances d’acteurs


Si « How to Get Away with Murder » est un chef-d’œuvre, c’est en grande partie grâce à ses performances d’acteurs. Viola Davis, dans le rôle d’Annabelle Keating, est tout simplement électrisante. Elle incarne une femme complexe, à la fois forte et vulnérable, avec une intensité qui vous cloue sur place.

Sa capacité à transmettre des émotions brutes est telle qu’elle pourrait faire pleurer une pierre.
 Souvenez-vous de ce moment où elle déclare : « Je suis fatiguée d’être fatiguée. » C’est un cri du cœur qui résonne bien au-delà des murs de l’écran. 

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Davis a non seulement remporté un Emmy pour son rôle, mais elle a également ouvert la voie à une représentation plus authentique des femmes noires à la télévision.

Mais ne vous laissez pas tromper par le fait que Viola Davis vole la vedette ; le reste du casting est tout aussi impressionnant. Chaque membre du groupe d’étudiants en droit apporte sa propre couleur à cette palette déjà riche. Karla Souza, Matt McGorry, Aja Naomi King et Jack Falahee créent une dynamique qui rappelle presque celle des « Goonies », mais avec des enjeux beaucoup plus élevés.

Leurs interactions sont pleines de tension et d’humour, ce qui rend les moments dramatiques encore plus poignants.

On se retrouve à rire et à pleurer en même temps, comme si on assistait à un concert de rock où les riffs sont aussi puissants que les ballades.

L’intrigue et le scénario



L’intrigue de « How to Get Away with Murder » est un véritable tourbillon narratif. Chaque saison commence avec un meurtre mystérieux qui nous tient en haleine, tandis que les flashbacks nous révèlent progressivement les événements qui ont conduit à ce crime. C’est comme si l’on jouait à un jeu de société où chaque coup peut changer le cours de la partie.

Le scénario est habilement construit, avec des dialogues percutants qui font mouche à chaque réplique. On se retrouve souvent à murmurer des « Oh là là ! » devant l’écran, comme si on était dans une salle de cinéma en train de découvrir un twist incroyable.

Cependant, il y a des moments où l’intrigue semble s’étirer comme un chewing-gum trop mâché.

Certaines sous-intrigues peuvent sembler superflues ou tirées par les cheveux, ce qui peut frustrer les téléspectateurs les plus exigeants. Mais c’est là que réside la beauté de la série : même dans ses moments les plus faibles, elle parvient à captiver grâce à ses personnages charismatiques et à son ambiance tendue.

On se retrouve souvent à jongler entre l’adoration et la frustration, comme un enfant devant un buffet de bonbons : on veut tout goûter, même si certains choix sont discutables.

Les retournements de situation

DéfinitionChangement soudain et inattendu dans le cours d’une situation ou d’une histoireUn héros présumé vaincu reprend le dessusSurprise et engagement accru du public
FréquenceNombre moyen de retournements dans une œuvre narrative3 à 5 retournements par roman policierMaintien de l’intérêt et suspense
TypesCatégories courantes de retournementsTrahison, révélation, changement d’allianceComplexification de l’intrigue
Effet émotionnelRéactions typiques du publicChoc, étonnement, excitationRenforcement de l’attachement à l’histoire
Utilisation en cinémaMoment clé pour captiver l’audienceScène finale où le méchant est en réalité un alliéAugmentation de la mémorabilité du film


Ah, les retournements de situation ! C’est là que « How to Get Away with Murder » brille vraiment. La série est un véritable feu d’artifice d’inattendu, où chaque épisode semble promettre un nouveau choc.

On pense avoir compris le schéma narratif, mais voilà que tout bascule dans une direction que l’on n’aurait jamais imaginée. C’est comme si l’on était sur un grand huit émotionnel : on monte lentement dans l’anticipation avant de plonger dans l’inconnu avec une vitesse vertigineuse. Prenons par exemple le personnage de Frank Delfino, interprété par Charlie Weber.

Ce type est un véritable caméléon ; on ne sait jamais s’il est l’allié ou l’ennemi. Ses motivations sont aussi obscures qu’un film noir des années 40, et chaque révélation sur son passé nous laisse bouche bée.

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Les retournements ne se limitent pas seulement aux personnages principaux ; même les personnages secondaires ont leurs propres secrets bien gardés qui viennent s’entrelacer avec l’intrigue principale.

C’est ce qui rend la série si addictive : on est constamment sur le qui-vive, prêt à être surpris par le prochain coup de théâtre.

La représentation de la diversité


Dans un paysage télévisuel souvent critiqué pour son manque de diversité, « How to Get Away with Murder » se démarque comme un phare d’inclusivité. La série ne se contente pas d’avoir des personnages diversifiés ; elle leur donne également des arcs narratifs riches et complexes. Annabelle Keating n’est pas seulement une avocate talentueuse ; elle est aussi une femme noire qui navigue dans un monde dominé par des hommes blancs.

La série aborde des thèmes tels que le racisme systémique et les préjugés avec une franchise qui fait souvent défaut dans d’autres productions. Les personnages LGBTQ+ sont également représentés avec authenticité et nuance. Le personnage de Connor Walsh, joué par Jack Falahee, est l’un des premiers protagonistes gays à être dépeint sans stéréotypes ni clichés.

Sa relation avec Oliver est touchante et réaliste, loin des tropes habituels que l’on retrouve souvent dans les séries télévisées. En intégrant ces éléments diversifiés dans son récit, « How to Get Away with Murder » ne fait pas que divertir ; elle éduque également son public sur des questions sociales cruciales.

Les thèmes abordés





Les thèmes abordés dans « How to Get Away with Murder » sont aussi variés que profonds. Au cœur de la série se trouve la question de la moralité : jusqu’où seriez-vous prêt à aller pour protéger ceux que vous aimez ? La série explore les nuances du bien et du mal, remettant en question nos propres valeurs et croyances.

Les personnages sont souvent confrontés à des dilemmes moraux qui les poussent à prendre des décisions difficiles, ce qui nous amène à réfléchir sur nos propres choix. La justice est également un thème central. La série met en lumière les failles du système judiciaire américain et soulève des questions sur l’équité et l’égalité devant la loi.

Les personnages naviguent dans un monde où la vérité est souvent manipulée pour servir des intérêts personnels, ce qui nous rappelle que la justice n’est pas toujours synonyme de vérité. En fin de compte, « How to Get Away with Murder » nous pousse à nous interroger sur notre propre compréhension de la justice et sur ce que cela signifie vraiment d’être responsable de ses actes.

La réalisation et la direction

La réalisation de « How to Get Away with Murder » est tout aussi captivante que son scénario. La direction artistique crée une atmosphère tendue et immersive qui nous plonge directement dans l’univers chaotique des personnages. Les choix visuels sont audacieux : des éclairages sombres aux angles de caméra inhabituels, chaque élément contribue à renforcer le sentiment d’urgence et de danger omniprésent.

La musique joue également un rôle crucial dans l’expérience visuelle de la série. La bande originale oscille entre des morceaux dramatiques et des mélodies plus légères, créant ainsi un contraste saisissant qui accentue les moments clés de l’intrigue. On se retrouve souvent à fredonner des airs sans même s’en rendre compte, tant ils s’intègrent parfaitement aux scènes qu’ils accompagnent.

En somme, la réalisation et la direction font de « How to Get Away with Murder » une œuvre cinématographique qui transcende le simple format télévisuel.

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Les critiques et controverses


Comme toute œuvre audacieuse, « How to Get Away with Murder » n’a pas échappé aux critiques et controverses. Certains ont reproché à la série ses intrigues parfois alambiquées et ses retournements jugés excessifs. Il est vrai que certaines saisons semblent s’étirer comme un chewing-gum trop mâché, laissant certains téléspectateurs se demander si tout cela a vraiment du sens ou si c’est juste une manière de prolonger le suspense.

D’autres critiques portent sur la représentation des personnages féminins et leur évolution au fil des saisons. Bien que la série ait été saluée pour sa diversité, certains estiment qu’elle tombe parfois dans le piège du stéréotype ou du cliché en ce qui concerne les femmes fortes. Cependant, il serait injuste d’ignorer les avancées significatives qu’elle a réalisées en matière de représentation.

En fin de compte, « How to Get Away with Murder » reste une série incontournable pour quiconque s’intéresse aux drames judiciaires modernes. Elle nous pousse à réfléchir sur nos propres valeurs tout en nous divertissant avec son mélange explosif d’intrigue et d’émotion. Alors que nous refermons ce chapitre sur Annabelle Keating et ses acolytes, il est impossible de ne pas se demander : jusqu’où serions-nous prêts à aller pour protéger nos secrets ?



Les critiques de la série « How to Get Away with Murder » soulignent souvent la complexité des personnages et les intrigues captivantes qui tiennent les spectateurs en haleine. Pour approfondir votre expérience télévisuelle, vous pourriez également être intéressé par l’article sur « The OA » dans lequel des thèmes similaires de mystère et de narration non linéaire sont explorés. Découvrez cet article ici : The OA Saison 2 : Bis repetita, mystique ou nouveau chapitre hallucinant ?.

FAQs

Qu’est-ce que la série « How to Get Away with Murder » ?

« How to Get Away with Murder » est une série télévisée américaine créée par Peter Nowalk et produite par Shonda Rhimes. Elle suit l’histoire d’une professeure de droit pénal, Annalise Keating, et de ses étudiants impliqués dans des affaires criminelles complexes.

Quels sont les points forts souvent soulignés par les critiques ?

Les critiques mettent fréquemment en avant la performance remarquable de Viola Davis dans le rôle principal, la narration captivante, les intrigues complexes et les rebondissements inattendus qui maintiennent le suspense tout au long de la série.

Quels aspects de la série ont été critiqués ?

Certaines critiques mentionnent que la série peut parfois être trop dramatique ou exagérée dans ses scénarios. D’autres notent que certains arcs narratifs peuvent sembler confus ou trop compliqués pour certains spectateurs.

Comment la série a-t-elle été reçue par le public et les critiques ?

La série a généralement reçu des critiques positives, notamment pour son originalité et son casting. Elle a également remporté plusieurs prix, dont un Emmy Award pour Viola Davis. Le public a apprécié son mélange de drame juridique et de thriller.

La série aborde-t-elle des thèmes sociaux importants ?

Oui, « How to Get Away with Murder » traite de thèmes tels que la justice, la moralité, la race, la sexualité et les dynamiques de pouvoir, ce qui a été salué pour sa pertinence et sa profondeur.

Combien de saisons compte la série ?

La série compte un total de six saisons, diffusées entre 2014 et 2020.

La série est-elle adaptée d’une œuvre existante ?

Non, « How to Get Away with Murder » est une création originale de Peter Nowalk et n’est pas basée sur un livre ou une autre œuvre préexistante.